Facebook, Instagram ...





A Mes amies qui n’ont pas Facebook, Instagram... et qui ont peut-être raison .

Certaines  de mes amies préfèrent se passer des réseaux sociaux, par conviction, par intimidation, parce que c’est chronophage , pour rester anonyme, pour avoir des relations plus intimes... chacune exprime une raison qui lui est personnelle, prouvant au passage que l’on peut vivre sans réseaux sociaux. 
Travaillant dans la presse , je me suis inscrite sans hésiter sur les réseaux sociaux dès les balbutiements d’internet . Facebook me permettait de compléter certaines recherches , d’ailleurs l’expression googoliser une personne est passé dans le langage commun. Impossible d’écrire un article sans qu’il soit repris sur le web ... et puis sans s’en rendre compte nous nous sommes trouvés ensevelis sous des tonnes d’informations à vérifier... voire invérifiables. L’ère des Fake news commençait... 
Instagram m’a servi de lien avec notre famille si éloignée. En un clic , tous savaient où nous étions , ce que nous faisions. Nous nous sentions si proches malgré la distance .
Aujourd’hui j’aimerais pouvoir préserver cet espace de liberté , mais il est peut-être trop tard . J’ai déjà renoncé à Facebook, un choix contesté par certains , qui suscite l’étonnement pour d’autres . Je n’en peux plus de ce monde factice ou tout le monde a un avis sur tout dans la seconde , sans s’accorder le temps de la réflexion . Travailler dans un hebdo m’a appris à avoir suffisamment de recul pour analyser un fait , une situation...
Aujourd’hui  je n’utilise Facebook que pour suivre la presse magazine.
J’espère continuer à trouver dans l’univers d’Instagram , un espace de bienveillance, de rêves , de partages ... et surtout de photos . Le nouvel algorithme d’Instagram me laisse pensive . Où se situe encore notre liberté dans cet espace qui choisit en nos lieux et places ? 



                                                                         Hercule , Musée Historique de Naples 

Commentaires

  1. La liberté est finalement celle que l'on se crée, algorithme ou pas. Tant que l'on en retire du positif, pourquoi s'en priver?

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